Conversation avec Lisbeth Delisle, le 4 février 2015

Véronique Dalle.

« Je passe de la bosse au vide. Même quand je travaille le vide, c’est par découpe.

Mes Maîtres :

Aux Beaux Arts, Gimond nous faisait travailler le volume, c’était le plein qui était éclaté, Zadkine nous a fait découvrir les fenêtres.

Robert Couturier nous a appris la liberté, à travailler les assemblages.

Tous les gens qui travaillaient avec Gimond ont fait du sous-Gimond, c’est à dire un modèle vivant parfait.

Je n’ai pas voulu aller là dedans, j’ai mis en volume des plans qui tournent dans l’espace.

Je créais des paysages, le paysage c’est un décor dans lequel il y a quelque chose qui vient, je l’utilise comme un décor de la vie.

C’est ce que j’ai vécu, comme mes collages.

C’est l’œuvre d’une bonne femme, si je n’avais pas été sculpteur, je ne serai plus de ce monde.

Ma vie est modelée par l’art, la vie a modelé mon art »

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