De la qualité de l’œuvre et de l’artiste : portrait de galeriste (partie 2/3)

 

Le souci de la mode n’entre pas en ligne de compte. Véronique Dalle attache une grande importance à la collaboration avec des artistes capables de forger une œuvre personnelle. Elle le martèle de différentes façons, «  je n’aime pas les copieurs » elle évoque aussi ce qu’elle appelle « écriture graphique  personnelle » Des choix et une sélection difficiles. L’exigence les relie et leur donne une cohérence.

Véronique Dalle porte le même regard sur art contemporain et sur l’art ancien. Les siècles précédents expliquent la création présente. Elle n’y pose pas de frontières, encore moins infranchissables. Au contraire, l’atemporalité d’une œuvre est importante à ses yeux. Chacun de ses critères est emprunt de cette même rigueur. Elle l’explique par son expérience en tant qu’expert. Sa méthode est simple : après avoir vu une œuvre d’un artiste, on doit pouvoir authentifier les autres au premier coup œil.  Elle recherche une empreinte visible. Un pas net, impossible à confondre avec celui d’un autre.  La reconnaissance se doit d’être immédiate.

Anne-Laure CHANEY

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